Les start-ups ont besoin de trésorerie pour faire face aux innombrables coûts qu’implique le développement de leurs activités, produits et services. Il existe diverses solutions de financement. Notamment, les dirigeants/fondateurs d’une jeune pousse peuvent faire appel au Venture Capital. Ce mot « barbare » désigne un procédé bien précis et bien connu des investisseurs œuvrant dans le domaine financier, plus exactement, dans le secteur du capital investissement : le fameux capital risque. Les capital-risqueurs peuvent être des personnes ou des sociétés (on parle de « fonds de capital-risque). Ils entrent dans le capital de la start-up (dans le milieu, on préfère l’expression « prise de participation »), ce qui permet à cette dernière de renflouer ses caisses. Mais l’impact positif ne se limite pas au domaine de la comptabilité et des finances.
Venture Capital : une solution intéressante
Elle est intéressante, car la société qui investit dans la start-up déploiera de gros efforts pour que celle-ci décolle et deviennent rentable, qu’elle finisse par être une entreprise florissante. Le soutien n’est donc pas seulement de l’ordre de la trésorerie. Les investisseurs mettent à la disposition des équipes de la start-up toute la force de leur réseau de connaissances, mais également leurs expertises dans la gestion et la réussite de projets. La raison est simple : une société de capital-risque souhaite un retour sur investissement. C’est en revendant ses titres à un prix plus élevé que leur prix d’achat au moment de la prise de participation que la société réalise une plus-value, qu’elle fait des bénéfices. Mais, pour que cela soit possible, elle a besoin que la start-up fasse du chiffre, qu’elle devienne performante au niveau aussi bien commercial que financier. Il existe des sociétés de capital-risque qui n’hésitent pas à mettre en relation les start-ups dans lesquelles elles ont investi afin de créer une communauté soudée. C’est la démarche qu’a mis en place Daphni. Pour ce faire, elle a créé une plate-forme numérique au sein de laquelle les échanges se font entre les différentes entreprises de son portfolio. Cette proximité rend possibles les partages d’expérience : les start-ups se soutiennent mutuellement, ce qui contribue à accélérer leur développement.
Un encadrement sans faille
Fondateurs de start-up : n’oubliez jamais qu’un investisseur en capital risque quittera votre entreprise un jour ou l’autre. Sa présence au sein de votre structure peut aller jusqu’à 7 ans, mais rarement au-delà. Durant ces années à vos côtés, l’investisseur vous guidera, vous accompagnera, vous orientera pour que votre start-up n’en soit plus une et se métamorphose en une véritable affaire prospère, dont les performances financière et commerciale épateront aussi bien vos concurrents que le public en général. Profitez au maximum de cet encadrement. Si vous voyez votre start-up comme une entreprise digne de ce nom, l’investisseur, lui, le considère comme un projet qu’il lui faut faire réussir. Il a vu dans votre activité un fort potentiel de rentabilité. Il a senti que votre structure peut connaître une croissance forte sur le très long terme, à condition qu’on lui donne sa chance et les moyens. Mais attention : vous devez préparer minutieusement votre dossier, voir rigoureusement chaque détail de la présentation que vous ferez à la société de capital-risque pour la convaincre d’investir chez vous. La sélection est rude : votre business plan et votre business model comptent beaucoup et feront la différence parmi les autres candidats !